22e édition d’Images mouvementées
Il y a le monde qu’on rejette et le monde qu’on projette.
Voici notre programme :
– Refuser la destruction progressive des services publics et la remise en cause des conquis sociaux (l’assurance chômage menacée dans L’Effet Bahamas)
– Défendre la solidarité, venir en aide aux personnes en détresse (comme SOS Méditerranée dans Mothership)
– Empêcher le lavage de cerveaux politicomédiatique façon Bolloré TV, et, tant qu’à faire, arrêter de faire des "immigré·es" les boucs émissaires du grand capital
– Ne plus laisser les ultrariches nous dépouiller. Cesser d’être esclaves des marchés financiers : les vies de nos ainé·es valent plus que les profits de quelques-un·es (le business des EHPAD dans Des temps impitoyables – Complaintes de soignants)
– Croire au pouvoir des arts, et en particulier du cinéma, comme dans les années 70 lorsque les ouvrier·es de Peugeot ont pris la caméra pour filmer leurs conditions de vie et de travail (hommage à Bruno Muel et aux groupes Medvedkine)
– Nous opposer à la loi du plus fort, à l’anéantissement de celles et ceux qui se trouvent en situation de faiblesse (la souffrance des Palestinien·nes dans No other land)
– Défendre nos convictions, refuser d’être réduit·es au silence, à l’impuissance, chercher des moyens de lutter efficacement malgré des réformes à marche forcée et la répression d’un État de plus en plus autoritaire (jusqu’où aller ? une question que l’on se posera Autour du feu)
Pour qu’un autre monde devienne réalité, votons Images mouvementées !
L’équipe du festival